d'Industrie de Marne la Vallée pour le véhicule, 232 euros. Un total donc de 480 euros pour entrer au Sénégal, cela commence bien!

Restera à régler les grosses arnaques habituelles au poste frontière du Sénégal.( assurance, taxe, et j'en passe)

Nous en profitons pour faire un tour au jardin exotique à l'entrée de Rabat qui est toujours intéressant. Puis continuerons notre descente, en passant cette route que nous connaissons bien après Agadir, le Sahara occidental...... Tiznit, Tan Tan plage, Guelmin, Tafaya, Laayoune, Boujdour jusqu'a Dakhia ou nous établirons un bivouac de quelques jours au bord de la lagune.

 

 Un passage à l'ambassade de Mauritanie de Rabat, avec, à la clé une grosse embrouille comme les africains ont la spécialité, je passe les détails incroyables......résultat 2 visas multi entrée 248 euros!!

Il faut ajouter à cela, le carnet ATA obligatoire pour le Sénégal, établi par la Chambre de commerce et

Avec ce voyage prévu pour l'est du Sénégal et de la Gambie, un nouveau véhicule beaucoup mieux adapté aux routes difficiles de l'Afrique noire. Une autonomie d'énergie grace à un groupe électrogène, une vraie soute, porte moustiquaire indispensable, roue de secours, grand congélateur et refrégirateur.  Un arrêt dans la région toulousaine faire le plein de ravitaillement et traverserons toute l'Espagne vers Gibraltar pour un embarquement vers le continent africain.

Nous irons faire un séjour d'une semaine à Moulay Boussalham. Nous cherchons deux espèces particulières : le hibou du Cap et le courlis à bec grèle.

Ce dernier d'après notre enquête sur place, déjà extrèmement rare il y a de cela 6 ou 7 ans n'existe plus dans cette région et nous nous rabattrons vers le hibou du Cap.

Notre prospection dans la lagune immense de Boulay ne nous montrera que beaucoup de pluviers dorés, bécassine des marais et autres limicoles. Nous nous enfoncerons avec un marocain ornitho vers des lieux plus herbeux et verrons à la nuit tombée, le bel hibou, sans pouvoir faire d'images.

Le lendemain fut plus fructueux et le magnifique oiseau fait de temps à autre des envolées d'une centaine de mètres parmi les hautes herbes. il ne se posera pas mais nous permettra quelques clichés.

Nous retraverserons la belle bleue vers Algésiras et opterons pour la direction du Portugal, passage à Faro, très bel endroit sauvage et agréable, températures quasi identiques a l'Afrique. Les mimosas sont en fleur, les oiseaux chantent de toutes parts.

nous remonterons par l'intérieur et verrons des paysages magnifiques, chercherons en vain l'outarde canepetière. Verrons quelques gardes boeufs bleu pastel en pleine campagne, avec un certain étonnement et sans en trouver la raison.

Puis ce fut l'Espagne ou nous avons découvert une superbe région (à refaire) entre Zaragoza et Lleida. et notamment la région de Mequinenza ou nous raterons a 2 secondes un magnifique  coucou geai.

Bel oiseau vraiment

pas très

farouche

Le voyage s'achèvera à Vendres chez nos amis Henry et Joëlle, ou nous rencontrerons Pierre Romatico et Jean Claude Crespo, sympathiques défenseurs de la nature locale, qui font un travail remarquable pour la faune et la flore de cette région particulièrement riche.

Vraisemblablement au début de sa nidification, nous ne cherchons pas à l'approcher de trop près et l'observons simplement en pleine journée.

Nous remonterons vers Arzou, Merkès ou nous retrouverons les merveilleux paysages de neige, contrastant avec quelques jours plus tôt. Hausse-col, verdier, linotte mélodieuse, serin cini, moineau soulcie, grive draine et une belle rencontre de 2 pics de levaillant s'acharnant sur un poteau électrique en bois en bord de route. Nous trouverons aussi le pic du Maghreb, très proche de notre Pic épeiche, mais la plaque blanche des ailes est caractéristique.

Quelques étendues d'eau vers Kénitra nous permettant de refaire des images de talèves sultane en pleine construction de nid, bécassine des marais, et grèbe castagneux.

Pie grièche méridionales, et fauvette mélanocéphale en grand nombre.

Nous improvisons de reprendre le sud marocain, repasserons a Aoussart, puis ferons le défilé de l'Azlad, Zagora, puis M'Hamid aux portes de la frontière algérienne. Le désert nous offrira quelques beaux moments.

Nous y resterons plus d'une semaine, c'est là que nous rencontrerons Omar et organiserons avec lui deux jours de plein désert à la recherche de l'outarde Houbara.

Ce ne sera pas une promenade touristique, un vieux 4x4 et ni route, ni piste...nous ferons plus de 90 km dans le désert en effaçant dunes et sable mou, Omar cherchait les lits des rivières caillouteuses pour ne pas s'ensabler. Nous croiserons des nomades gardiens de dromadaires, des bandes de moineaux blancs, corbeaux bruns et beaucoup ammomanes

                     Reconstitution de notre carnet de voyage totalement effacé sur une erreur informatique

                 16.500 km en trois mois

 Nous repasserons par Ouarzazate, avant de nous orienter vers l'Est, Ar Rachidia, puis Rissani, et enfin la fin de la piste vers Taouz, encore près proche de la frontière algérienne. Pµaysages fantasques des gorges du Ziz, des palmeraies de Tizimi, l'Erg Chebbi,  et cette entrée dans le grand désert à Taouz. Nous y essuierons une tempête de sable de 3 jours, qui nous clouera dans notre bus. Nature extraordinaire que celle de cette région isolée, les oiseaux n'y sont pas très nombreux, mais nous y verrons encore des moineaux blancs, des Chouettes chevêche, Traquet a tête blanche surtout, Tchagra à tête noire, et Cratérope fauve sous quelques palmiers completement perdus dans le sable. Quelques Tariers, Merle noir et Mésange maghrébine dans les palmeraies cultivées. Nous serons surpris de diverses sources émergeant directement du sable que les marocains canalisent pour irriger leurs maigres cultures. C'était l'époque de la récolte des dattes et il suffisait de ramasser au sol les fruits murs et sucrés.

groupe d'outardes extrêmement farouches. à plus de 50 kilomètres du premiervillage.

Déjà à 4 ou 500 mètres, les oiseaux nous ont repéré, et commencent à courir dans les quelques herbes folles des dunes.. nous aurons la plus grande difficulté à les rapprocher. Je n'ai d'autre choix que de faire des images à plus de 300 mètres, ce qui ne permet pas une super qualité, mais nous devrons nous en contenter.

 Omar le roi de l'orientation dans le désert, l'horizon plat sur 360° ne l'impressionne pas! C'est lui qui  nous permettra de trouver un petit

              Maroc-Espagne-Portugal

Nous leur avons promis de partager avec eux au printemps 2013, quelques balades dans cette lagune magnifique, ou certaines espèces comme le Coucou geai, le Hibou petit duc, la Lusciniole à moustaches, la Rémiz penduline, l'outarde canepetière et la fauvette Pitchou entre autres sont nicheurs

                              Nouvel échec pour l'entrée au Sénégal et Gambie

                   Grande déception .....

                               du jeudi 1er décembre 2011 au jeudi 1er mars 2012

                                                           145 espèces photographiées dont 5 nouvelles en photothèque et 42 renouvelées

 

                                                                           fauvette du désert,   fauvette de l'Atlas,   Pic de Levaillant,   Pic épeiche du Maghreb    et   Hibou du Cap

L'Entrée au SENEGAL "il faut plus y penser!!"

Gros problème à l'approche su Sénégal, les émails de quelques amis photographes s'enchainent et nous  conjurent de faire demi-tour!! le premier nous indique que la piste de Diama est hors d'état et qu'il y a de gros risques de s'ensabler, et de se planter au milieu de nulle part! mieux vaut prendre le bac de Rosso et affronter le calvaire de la douane!!

Le second se trouve au Nikolo Koba et nous prévient "pour la photo ornitho, vous etes surement au courrant des mouvement nationaliste de cette region, un fort contingent militaire y est deploye avec de nombreux postes de controle, les militaires ne veulent pas voir de "bzouka photographique" sortir autours d'eux, des zones, pourtant potentiellement super interessantes, surement les plus interessantes, sont fermées au public ... tout ce climat rend le voyage un peu frustrant pour un ornitho, je n ai pas pu prendre des photos ou meme observer a la jumelle des especes que j avait repere simplement parce que l armee etait presente et qu il etait impossible de sortir mon matos."
C'est la tuile!! nous sommes contraints de faire demi-tour, les mouvantes politiques représentent en effet un réel danger avant ces élections que tous les sénégalais attendent.

Nous choisirons donc la sagesse, avec une énorme déception, les dépenses engagées pour l'entrée en Sénégal et Gambie!, notre road-book à la poubelle! nos contacts déçus!!

    

image de Paul Veillon

Conclusion

Le Maroc reste le pays le plus accueillant que l'on connaisse

Le Sénégal le plus hostile, mais cela, beaucoup de voyageurs le savent désormais. Il faut souhaiter que le gouvernement change et offre aux touristes, un peu moins de corruption et un peu plus de sympathie.

Le Portugal est un très beau pays qui mériterait beaucoup plus d'attention.

Nous y retournerons pour le Sirli de Dupont qui n'était pas encore arrivé en février.

Enfin, Vendres, une petite commune proche de Béziers très riche en oiseaux que nous visiterons régulièrement dans l'avenir

Et puis...Bientôt la Malaisie et Bornéo. Sans doute une belle aventure qui nous attend!!