Lundi 24 octobre, toujours un ciel à faire pâlir un breton! .......plusieurs spots sur la route et passage à FCP rapide, décidons de chercher un hôtel au lagon Bacalar. Géniale idée! en dehors d'un décor pour milliardaire, plusieurs milans des marais volent à quelques mètres de nous, des hirondelles des mangroves posées sur les pontons du lagon.
long de la frontière du Bélise, et attaquons 300 km de jungle seuls! houps !
Certes des piafs pas habituels mais aussi des bébètes sur la route, de quoi faire des peurs a Marie, Nous sommes tout près de fa frontière, pas de pancarte, une zone hostile complètemen nature vierge, le niveau de carburant est à moitié, petite panique car nous devons faire encore plus de 200 km...Sommes nous dans la bonne piste ? des militaires patrouilleurs armés jusqu'aux dents mais sympas nous remettent sur la bonne route. Nous ferons beaucoup d'oiseaux multicolores..
A Escarcega, dans le Campèche, la région est remplie de marais, de forêt dense et impénétrable, des oiseaux partout a vous faire perdre la tête. la route de Palenque fut un festival de nouvelles espèces surtout de marais
Mardi 25, à 8h, nous louons un bateau pour 2 heures avec son pilote dans l'espoir de prospecter d'autres lagons plus isolés. Le paysage est fabuleux, les palétuviers ont envahis l'eau d'une clarté incroyable. Toutefois, maigre résultat, martin pécheur d'Amazonie, héron vert, Ani à bec cannelé, quelques aigrettes..
Au départ de Chétumal, nous remontons le
De Palenque, ou nous resterons 3 nuits, nous partons vers Benemérico de las américas, environ 260 km, nous faisons un arrêt au Parc Bonaparc, mais pas droit d'accès en voiture, obligation de ticket d'entrée et voiture de service! c'est de l'arnaque totale, nous partons sans déception, le temps est gris aujourd'hui. Au retour, nous tombons sur une buse blanche, un superbe toucan très haut dans la canopée, un nouveau martin pêcheur, notre premier colibri, minuscule...
Sur la route de Tuxtla Gutierrez, 250 km environ, nous passons la barre des 100 espèces depuis notre départ, avec ce bel oiseau rouge et un autre dont le cri semble typique de la Jungle.
Notre hôtel est très beau et nous resterons 2 jours a flâner dans la campagne proche
Nous essayons la réserve proche à la recherche du fameux Quezal. Le bel oiseau est bien présent mais la jungle est si dense et la lumière si faible que nos télés sont impuissants, les oiseaux restent en canopée, nous avons la chance de voir quelques oiseaux de sol de trop près parfois. Vraiment c'est un exercice très difficile, j'en arrive a descendre la vitesse à 1/10 émé voir pire.
Demain 2 novembre nous partons vers Salina Cruz, sur la route des dizaines de tyrans à longue queue, Marie fera de belles images de l'Oriole à dos rayé. un paysage plus ouvert de bocages et de forêts diverses avec résineux. Huatulco, beaucoup de kilomètres....
Nous tenons a indiquer un restaurant tenu par un Français fort sympathique et surtout dont la cuisine vaut bien qu'on y fasse une halte. soignée et raffinée c'est un plaisir de retrouver ...une vraie cuisine!
Bahias de Huatulco, endroit fabuleux pour les ornithos. avons explorer le parc naturel de Huatulco, le terrain de golf de Tagolundo et ses 3 étangs, le parc Botazoo qui se nomme désormais en fait le parc Copalita. Des oiseaux à faire chauffer les moteurs des boitiers! nous avons fait des merveilles entre 6h30 et 9h puis de 17h à 18h.
Coatzacoalcos est sous une pluie, brume chaude, pas de lumière, c'est le chômage technique, de plus Marie a une foulure sévère de pied et ne peut plus marcher..
Procédure radio, plâtre et béquilles! pour 10 jours!
Nous resterons à l'hôtel et attendrons le matin pour partir vers Aqua Dulce et Comalcalco.
Oaxaca fut l'étape suivante, difficile de trouver un hôtel sans cafard, aussi nous continuons vers Tuxtepec, puis S.André Tulxa et enfin Catemaco, au bord du lac.
Nous ferons la parc du bord du lac au petit matin avec un jeune mexicain qui souhaitait nous accompagner. Demain 11 novembre nous partons pour la région de Tabasco.
Au matin du 23, nous décidons de nous rendre sur les lieux de la pyramide de Coba, pas spécialement pour voir l'édifice mais plutot pour suivre les conseils d'un mexicain qui nous informe que le site possède deux lacs et un terrain de plus de 3 km de longueur dans la forêt. Grosse déception nos appareils font peur et! la direction nous jette et nous rembourse nos entrées!
Nous prenons la direction de Pounta laguna, encore un ticket d'entrée et un guide qui ne nous sert a rien! la jungle est si noire que nos focales sont inadaptées, nous ferons notre 65éme espèce nouvelle avec difficulté, puis repartons sur Tulum chercher notre hôtel.
Préparons un départ Felipe Carrillo Puerto (18) au petit matin.
Bien que le livre d'identification de Collins comporte quelques erreurs de couleur et n'est pas toujours de grande exactitude dans les dessins, il se révèlera néanmoins un guide précieux.
Concernant les mexicains, sympathie, gentillesse, serviabilité, courtoisie, respect et dignité. tout y est ! aucun reproche à faire. c'est un pays ou l'on se sent en sécurité et i il n'y a aucune agressivité. les routes sont en bon état donc une note maxi pour ce magnifique pays, respectueux de la nature et de leur faune.
Nous en garderons un souvenir exceptionnel.
Notre prospection photographique épousera la lumière, le jour se lève à 6h45 et se couche à 18h. Il fait une telle chaleur dans la journée que nous cessons de faire des images vers 11h. et recommençons entre 16h à 17h.
Samedi 22 octobre, 6 h 30, nous partons vers Tulum, la route est large et permet de stopper facilement sur le coté pour effectuer quelques spots en bord d'une jungle naissante.
A notre arrivée à Coba, nous sommes sur les berges d'une sorte de lac entourée de roselières d'un coté et forêt vierge de l'autre. vous apercevons les Jacanas d'Amérique, de nombreux courlans bruns, et une multitude d'espèces insectivores, granivores et oiseaux de sol. deux bécassines de Willson se laissent observer, un couple de tourterelles à peine plus grosses que des moineaux.
Alberto, rencontré par hasard sur la plage de Célestun, se révelera un guide exceptionnel et nullement lucratif, ce qui est très rare!
Une petite démonstration a quelques centaines de mètres nous émerveillera, sa faculté a appeler les oiseaux est incroyable comme sa connaissance des espèces locales.
nous passerons trois jours avec lui et sa joie de rencontrer des fous de piafs le motiva a faire toujours plus!
Si vous désirez passer un séjour vers Célestun, c'est vraiment le guide qu'il vous faut!
pour le contacter: alberto Rodriguez Pisté 8 No 188A
13 y 15 Celestun Yuc Mexique
Bird Guide in Celestun
La détermination des espèces sera effectuée par les ouvrages ci-contre et confirmée par deux guides locaux.
l'un d'Akumal et l'autre de Célestun
Un réel bout de monde sauvage
Le Mexique
Yucatan - Campèche - Quinta Roo
Chiapas - Tabasco - Véracruz et Oaxaca
du 18 Octobre au 26 Novembre 2011
211 espèces nouvelles sur notre photothèque pour environ 250 espèces photographiées
Après un embarquement à Orly ouest pour Madrid, rarement simple au comptoir d'embarquement pour nos 2 malles des téléobjectifs en bagages à main (plus de 10kg).
et une attente acceptable a Madrid, ce fut 10 heures de vol relativement acceptables.
Police, douane et contrôle effectués, nous sommes attendus a l'aéroport par une voiture de notre loueur de véhicule. et prenons possession d'une Dodge attitude automatique toute neuve, la voiture est silencieuse, c'est un réel plus.
Après une nuit très appréciée dans un hotel à Cancun, réveil à 5 heures, et direction le jardin botanique de Porto Morélos . Le voyage est open!!!!
le temps est assez sombre mais les oiseaux se présentent doucement, nous sommes ravis d'admirer de nombreuses espèces nouvelles et resterons la journée.
le bord de mer nous permet de voir nos premières frégates superbes et du Pacifique, pélican brun et mouette atricile
Nous partirons pour Akumal au petit matin, station balnéaire très huppée, lagon et mangroves au rendez vous. des oiseaux partout, un site très agréable.
Nous décidons de rentrer dans la jungle toute proche par une piste très sombre de plusieurs kilomètres et tombons sur un mexicain tenancier d'une sorte d'auberge totalement isolée, sorte de lodge en paille près d'une cénote privée.
nous passerons 3 heures à essayer de trouver des trous de lumière, évitant autant que possible les mangroves impénétrables. nous ferons des espèces superbes, telles le Tangara à gorge jaune, le Viréo des mangroves, le Tityre à tête noire, la p
Paruline à gorge noire, le Tyran de Cayenne, et d'autres pas encore confirmés.
Nous décidons de rester une journée de plus, et de zapper Playa del Carmel pour repartir vers Tumul / Coba au petit jour.