Le 23 septembre au matin, objectif Concordia très proche de la frontière de l'Uruguay, 250 kilomètres à effectuer dans la journée, pour se rendre le lendemain matin au P.N El Palmar.
Cette route est un réel plaisir, les conures veuves batissent leur nid, de nombreux pics, des marais regorgent de faune en tout genre.
Nous trouverons près d'une station essence, un complexe de petites maisons louées 700 pesos à la nuit dans un parc très sympa. Compte du fait que le Parc El Palmar se trouve environ à 80 kilomètres et les hébergements très rares, nous ferons de ce point, une halte agréable.
......et ce fait bien original ou une hirondelle Tapère s'est appropriée un nid de Fournier roux pour y élever ses jeunes..
10 Parque National Campo de os Alisos
12 Parque National Ischigualasto
1 4 Parque Nacional Quebrado del condorito
Notre premier hôtel ce 21 septembre, "Le Plaza café" à Campana qui nous permettra de nous remettre du décalage horaire et de préparer notre matériel.
Le 22 septembre, nous décidons de zapper la réserve Otamendi et la conserver pour notre retour, et filons vers Parana, via Ceibas. Cette route est fantastique, à 40 km/h, des marais à droite et à gauche et surtout une bande d'arrêt routière très large pour ne pas géner la circulation. le top du photographe qui n'ennuie personne sur la route, le printemps est bien là!!
Pepoaza irupero Xolmis irupero irupero Perriche veuve Myiopsitta monachus monachus Pigeon tigre Patagioenas maculosa maculosa Pic des cactus Melanerpes cactorum Vacher luisant Molothrus bonariensis Canard amazonette Amazonetta brasiliensis
1 Réserve Pré-Delta
Nandou d'Amérique Rhea americana albescens
Sturnelle à sourcils blancs Leistes superciliaris Bécassine géante Gallinago undulata gigantea
Appelé aussi l'impénétrable, ce parc se trouve sur la route de Colonia Elisa, et indiqué dans le village de Cap Solari, il y a 6 kilomètres de piste jusqu'a un emplacement de camping ou se trouvent les guadaparques.... les braves rangers nous expliqueront que les restaurants sont rares dans le village, et ne pas leur parler d'hebergement...
Le 29 septembre, à 6h30 du matin, nous entrons dans ce parc gratuit, donné pour 355 espèces d'oiseaux avec ses 14.980 ha ( entrée dès 6h à 19h) La lumière est presque bonne et même si tous les sentiers ne sont pas ouverts, ce parc est l'un des plus riches rencontrés jusque là.
A 7 heures, les spots s'enchainent de façon incroyable.. Grimpar géant, Trogons, Pic a tête rouge, Cassiques divers, Geai bleu et noir, et acahé. Nous ferons près de 500 images chacun dans la matinée.
Grand duc d Amerique Bubo virginianus nacurutu Synallaxe cendre Synallaxis hypospodia Pic champêtre Colaptes campestris
Trogon surucua (femelle) Trogon surrucura surrucura Trogon surucua (mâle) Trogon surrucura surrucura Tyran de Wied Myiarchus tyrannulus bahiae
Pour revenir au P.N Mburucuya , il est vraiment regrettable que la plupart des parcs nationaux ne soient nullement aménagés pour un tourisme particulier. Bien que toujours très bien entretenu, ils ne s'adressent souvent qu'aux campeurs sans vraiment leur offrir qu'un confort élémentaire. Ce superbe parc est immense et composé de forêt, de lagunes, de sentiers et de palmeraies vraiment chouettes.
Mercredi 28 septembre, Départ vers Corientes à 6 heures pour 110 kilomètres. Nous ne trouverons qu'un hébergement de misère, pas d'eau chaude, wc hs, fuite de gaz continue... l'horreur !, nous ne dormirons que peu.
Et pour arranger le tout, lors d'un des contrôles policiers sur la route, l'une des policiers après avoir jeté un oeil sur les téléobjectifs sur la banquette arrière, et constater qu'elle a faire a deux touristes ( ou plutot 2 sources de pesos)décide de tout contrôler, je roulais par erreur en veilleuse alors que les codes sont obligatoires! un oubli ! amende 1500 pesos ! l'emplacement de l'extincteur de la voiture n'est pas correct! Les deux triangles de signalisation ne sont pas ensemble.... total 3000 pesos à régler immediatement! ( 180e environ) Après presque une heure de négociation, l'un des responsables nous fait la faveur de réduire l'amende à 1300 pesos à payer sans reçu bien sur. Voila ce qu'on nomme la corruption de police. Après ce incident, nous ferons une balade sympa dans cette réserve malgré tout.
Paroare huppe Paroaria coronata
Caracara huppe Caracara plancus
Vendredi 29 septembre, nous suivons la route 16 vers le P.N. El Rey, nous ferons 380 km pour trouver un hôtel à Monté Quenado, et serons contraints de zapper le Copo National Parque, car aucun hébergement possible à moins de 150 kilomètres, hors mis un camping après une piste douteuse de 40 kilomètres, sans eau (alimentation par puits) ni électricité (variable par générateur, panneaux solaires HS). Il est d'ailleurs recommandé de contacter les guides pour entrer dans ce parc.
Samedi 01 Octobre, de Monté Quemado vers Las Lajitas vers le seul hôtel de la région proche du parc El Rey.( superbe endroit confortable) 250 kilomètres sur une route où nous avons fait qsuelques arrêts photos.
Dimanche 2 Octobre, le parc est à 55 kilomètres de notre hôtel sur la RN20, puis il faut faire 40 kilomètres jusqu'au premier poste de guardaparque avec plusieurs gués à passer.
Au 3ème gué, après 36 kilomètres de piste difficile.....impossible de continuer, une voiture abandonnée, fermée est au milieu du ruisseau, et personne aux alentours. Je suis dégouté et enervé! et bien sur personne à des kilomères !!
C'est l'endroit ou nous devions trouver dans les rapides le Cincle plongeur à gorge rousse !! espèce que nous ne verrons pas! faute de débit d'eau suffisant pour sa présence.
La forêt est dense, mais peu d'arbres à fleurs ou à fruits, donc une faune très ciblée. Nous verrons des conures mitrés en groupe et referons cette piste et ses gués pour le retour , un peu dépités par le constat de ces parcs ne possèdent vraiment rien en matière d'accueil.
Ci-dessus la piste de 36 kilomètres et ses différents gués infligés à notre voiture de location , le troisième pourtant moins important nous contraignant à faire demi-tour. des blocs de pierre nous empèchant de passer sur le coté.
Ci- dessous quelques images effectuées sur la route16 qui nous mènera à Las Lajitas.
Le 5 au matin, départ pour le PN Cardonnes vers Cachi où nous trouvons un hôtel correct. Au cours de la route sinueuse,nous montons à 3365 mètres, le paysage se transforme au fil des kilomètres.....nous sommes au dessus des nuages
L'après midi très avancée nous impose de nous rendre à notre hôtel avant que la nuit tombe, mais nous sommes déjà très emballés à l'idée de revenir dès le matin chercher l'origine de tous ses chants d'oiseaux......
Le 6 Octobre, nous retournerons sur les hauteurs vers 3300 mètres pour essayer de retrouver cette escadrille de chardonnerets noirs vue la veille, et en profiterons pour adopter l'hotel El Jaguar, plus spacieux et plus calme.
La ville de Cachi étant très animée le soir, et paradoxallement il y est impossible de boire un café à 7 heures du matin... tout est fermé !! la vie n'est vraiment pas comme ailleurs....
Vendredi 7 Octobre, nous quitterons El Caril, endroit si particulier pour Cafayate en suivant le torrent Calchaqui qui serpente dans les montagnes. Le paysage est proche de celui qu'on pourrait trouver au Texas ou en Arizona, les dimensions sont gigantesques et magnifiques. Nous sommes emerveillés devant ce gigantisme...
Cafayate se révèlera une ville touristique dont les hébergements hors de prix sont très superficiels. De plus, la ville en pleine fète religieuse me prend grave la tête avec des centaines les pelerins vétus de noir qui chantent partout y compris dans les halls d'hôtel, impossible d'échapper à ce rituel ridicule de messes improvisées en pleine rue, de processions rocambolesques. Nous trouverons toutefois le calme relatif à l'hotel Emperador.
Mardi 11 octobre, nous partirons vers Patquia, ou nous dejeunerons dans un petit café en terrasse une sorte de hamburger pas terrible car toujours pas de restaurants en campagne, puis reprendrons Paganzo, Baldecitos et enfin à El Chiffon Posta Pueblo ... 377 kilomètres effectués. Nous trouvons le super à 15,83 pesos,un record car nous l'avons vu à plus de 20 pesos le litre.
La route est agréable même si la méthode argentine de stopper la végétation est de bruler les cotés de la route, et souvent les arbres et les champs attenants!! car il n'y a personne pour surveiller..
L'hotel El Chiffon dès votre arrivée, 1200 pesos la nuit. l'hotel est sympa et bien placé, ce qui est un plus. Inutile de faire 100 kilomètres pour accès aux parcs. nous y resterons donc 2 nuits.
Dès notre arrivée au parc, sommes un peu déçus car nous nous attendions a voir des dinausaures à l'échelle 1 comme indiqué sur le web, mais ce ne fut pas vraiment cela... il y a bien un musée ou des dinausaures sont en résine, très bien fait d'ailleurs mais malheureusement pas dans leur contexte naturel comme nous nous y attendions. Le seul dinausore en taille réelle se trouve à San Juan pour info.
Le musée est néanmoins bien fait et témoigne de la présence ancienne de ces animaux mythiques...
Dans le périmètre de cette sympathique Casa, nous ferons des images de Tangara fourchu, Tyran Quiquivi, Grimpar porte-sabre, Pic vert et noir nichant, Pic champêtre, Conure à tête bleue nichante, Perriche veuve, Fournier roux nichant, Saphir azuré et Pigeon picazuro.
Le samedi 15 octobre au matin, nous irons nous promener dans le marché régional de Villa de Rosas et dimanche, profiterons de la quiètude des lieux.
Dés le lundi, nous partirons vers le parc del Condorito, environ 85 kilomètres et pas simple de trouver l'accès d'entrée faute d'une signalisation correcte
au mieux avec un sentiment de frustration bien légitime.
Ceci étant vraiment dommage car cet espace nous est apparu très riche en oiseaux, il est gratuti et ouvert à 8 heures. Nous y verrons surtout le sympthique Troglodyte à bec court chanter sur les poteaux de bois du sentier.
Mardi 18, nous partons vers la réserve Chacani dans l'espoir d'avoir un peu plus de chance, nous serons vite remis à dans les rangs.... De la nationale, la route vers chacani est une piste de 65 kilomètres, (photo ci contre) pas tres grave sinon que celle ci n'est qu'une tole ondulée, praticable uniquement par 4x4. Il pleuviotte, le temps est gris, nous ferons une vingtaine de kilomètres avec la peur de casser les suspensions de la pauvre voiture de location, puis ferons demi-tour avec une frustration de plus. Les quelques images faites sur le parcours n'effaceront pas cette nouvelle déception. Nous ferons laver la voiture chez un marchand d'huile, vu son état.....
Un déception de plus pour cette entrée de parc déjà mal signalée,
et surtout dont les rangers vous indiquent que les 11 kilomètres du sentier du parc ne peuvent se faire qu'à pied, (alors qu'eux circulent en 4x4.) Nous avons donc été contraints de laisser notre véhicule à l'entrée et effectuer une partie du chemin à pied car évidemment avec 15 kilos sur l'épaule chacun, on ne peut effectuer 11 kilomètres aller et 11 retour pour voir des vautours, il faut être un cocheur ou un observateur pour cela! nous ferons donc
Le 14 octobre à l'aube, nous partirons vers Villa de las Rosas, nous ferons quelques images au gré de la route vers "les Molles" et enfin "La Casa de Wanda". (https://www.facebook.com/edchris.lacasadewanda?pnref=story) Cette casa tenue par Christophe et Edwige est un endroit merveilleux où nous passerons 5 nuits. Nous nous installerons à l'Edelweiss, une petite cabanas qui possède tout le confort avec chambre paroramique au 1er étage.
Cet endroit sera le point central d'un certain nombre de sites interessants. Le P.N. Quebrado del Condorito, avec la possibilité de voir les Condors des Andes, la réserve Chancani et d'autres endroits où Etienne nous conduira.
Le mercredi 12 octobre nous ferons plus de 500 kilomètres vers San Luis pour chercher un hôtel, en nous arrêtant au P.N. Sierras de Las Quijadas, nous y retournerons le lendemain dès 5h 45 pour effectuer les 117 kilomètres qui nous séparent de l'entrée de ce parc. l'entrée payable aux rangers 150 pesos par personne. Sur la route entre San Juan et San Luis, nous aurons la chance d'une carcasse de bovin a quelques centaines de mètres de la route, un grand nombre d'oiseaux s'acharnent à dépouiller les restes de l'animal, parmi eux un grand nombre de condors des Andes et des Urubus à tête noire. je tente une approche malgré le soleil très fort en lumière, un réel obstacle à des prises de vues à 25 mètres, la brume de chaleur forme un voile sur les images et s'approcher davantage faisait fuir notre petit monde., du coup les photos sont très moyennes.
Dès la première journée, nous nous sommes aperçus qu'il y avait plus d'oiseaux à l'extérieur du parc qu'a l'intérieur, sans doute à cause des allées et venues des 4x4 des rangers, des aboiements de leurs chiens à leur domicile etc ..quoiqu'il en soit nous ferons des merveilles dans un sentier de fortune assez proche de la clôture du parc.
Samedi 8 Octobre, départ vers Conception, à quelques 200 kilomètres pour se rendre au P.N. Campo de los Alisos ainsi que le parc provincial Cochura pour 3 nuits.
Nous avons la chance de trouver un hôtel sympa, avec internet ce qui est plutot rare! ( contrairement à ce qu'ils assurent tous)
L'écosystème de ce parc est composé de jungles et de forês dans un contexte montagneux.
Dimanche 9, nous partons pour 45 kilomètres vers le P.N. Los Allisos, le temps est gris......bien sur encore une piste interminable pour accéder à l'entrée du parc. La dite piste serpente dans une forêt sans doute très ancienne et suit le ruisseau. C'est malgré tout la possibilité de faire des images tous les 100 mètres.Nous y verrons de nombreuses nouvelles espèces, chercherons encore dans le torrent le Cincle plongeur sans succès faute de débit d'eau je pense.
Nous nous heurterons au 3/4 du chemin à un pont écroulé qui mettra fin à cet accès de ce parc. Nous sommes vraiment encore déçus......
Nous n'avons pas su ce que pouvaient être ces constructions, certaines murées pourraient évoquer un four..? et rencontrons ses arbres en fleur dont la couleur est assez incroyable.
Mardi 4 Octobre, départ vers Salta, environ 200 kilomètres. Très jolie ville ou nous déjeunerons, puis irons vers El Caril chercher un hôtel. Route de montagne en construction et une déviation nous impose une piste provisoire... mais le paysage est sauvage et surperbe......les cactus commencent à apparaître un peu partout! Nous ferons plusieurs arrêts superbes. A El Caril, le seul hôtel est des plus craseux,nous finirons par trouver une chambre chez l'habitant, ma foi très sympa pour 500 pesos/j
Ada clignot Hymenops perspicillatus perspicillatus
Braconnage dans la réserve naturelle Otamendi
pose de pièges ou des sicales sont utilisées comme appelant...
pourtant peu de boutiques de ventes d'oiseaux en ville ou campagne
avons vu simplement quelques saltators en cage.
Samedi 22 octobre, nous allons vers Ceiba en espérant trouver un hôtel, il est 6 heures et il fait déjà beau. Nous trouvons l'hôtel Torablanca placé à 21 kilomètres de la réserve Otamendi. Ce qui sera notre derniere inspection.
Otamendi, est une réserve dont l'entrée est bien indiquée sur la route 19. Quelques kilomètres de piste pour arriver à l'entrée. Les rangers sont très sympa et discutons beaucoup avec eux. Bien sur il n'y a rien en restauration ni en hebergement. Ouverture à 8 heures en semaine et 10 heures samedi, dimanche et jours feriés, ce qui est très tard pour un parc, l'entrée est toutefois gratuite. Nous faisons rapidement le tour de la réserve qui est plutot une jolie promenade pour touristes de part ses sentiers ombragés mais trop sombres pour nos téléobjectifs. Les ranger nous indiquent une piste contigue de plusieurs kilomètres qui mène à la rivière. Nous prendrons donc cette suggestion.
16 Delta du Parana
17 Réserve naturelle Otamendi
Nous trouverons donc 1e 19, l'Hôtel canadian à San Francisco.
Le 20, nous irons vers Parana 250 kilomètres, mais aucun hôtel disponible ! nous nous rabattrons sur Victoria ou nous trouverons un centre de tourisme très bien et nous resterons 3 nuits.
En plein milieu du Delta, nous aurons le choix des lieux à explorer, le vendredi 21 nous plongeons dans les marais tout proches....
Hirondelle à diadème Tachycineta leucorrhoa Ada clignot (femelle) Hymenops perspicillatus perspicillatus Carouge chopi Gnorimopsar chopi chopi
15 Réserve Chancani
11 Parque provincial Cochuna
1 3 Parque National Sierras de las Quijadas
8 Réserve Général Pizzaro
Le 24 Septembre, Nous serons à 7 heures devant le portail du parc. Une jeune garde nous accueille et nous fait acquitter de nos entrées 150 pesos/p. en nous donnant plan et explications des interdits.
L'endroit est superbe même s'il ne possède aucune structure de restauration ou d'hébergement. A quelques mètres de l'entrée, un Crécerelle d'Amérique nous regarde à peine éveillé, nous sommes seuls, c'est un moment privilégié que nous apprécions, la nature s'éveille, plus loin, timanous isabelle et timanous tacheté traversent le chemin, pic dominicain, pic vert et noir, Moqueur plombé, Geai acahé. Je suis même tombé face à face avec un Grand Duc à quelques mètres. Ce dernier m'a toisé sans bouger comme s'il m'invitait du regard à aller jouer plus loin. Nombreux animaux errent dans ce parc en toute quiètude, c'est vraiment un parc à visiter. Mieux vaut y aller en semaine pour éviter comme dans tous les parcs, d'ailleurs, les badauds et autres locaux bruyants et leurs poussettes sans respect pour la faune locale.
Moucherolle vermillon Pyrocephalus rubinus rubinus
Dimanche 25 septembre, jour de mon anniversaire, départ à 6 heures vers Mburucuya 482 kilomètres. Nous arriverons à 13 heures et trouverons les Cabanas Poty à 450 pesos/N.
sorte de petit studio sympa ( photo jointe).
Après déjeuner, nous prendrons une piste très difficile pour notre véhicule, une grande partie de sable comme une piste de désert avec ornières profondes d'environ 20 kilomètres, pour arriver à l'entrée du P.N Mburucuya. Nous ferons encore quelques kilomètres dans ce parc gratuit en s'arrêtant de temps à autre faire quelques images puis retour sur cette même piste vers notre cabana.
Nous ferons connaissance le soir même, avec Sergio Juarez un guide local qui nous propose ses services pour 200 pesos/j ( soit 12e).
Dès le lendemain le 26, notre guide est là ( qui travaille avec "Aves de las pampas", image jointe) et nous acceptons son choix ...le Parc Sendero qui s'avèrera un superbe endroit.
2 Parque National El Palmar
4 Parque Sendero
3 Parque National Mburucuya
6 Parque National Chaco
7 Parque National El Rey
l' Argentine
5 Réserve Colonia Benitez
9 Parque National Cardones
10 Parque National Campo de Los Alisos
8.200 kilomètres pour cette moitié Nord
41 jours du 21 Septembre au 28 Octobre 2016
........
17.500 images rapportées 244 espèces d'oiseaux photographiées dont 138 nouvelles espèces
Conclusion
Un soupçon de déception pour ce voyage dans ce grand pays dont le retard économique et social ne facilite pas le tourisme écologique. En dehors de Buenos Aires et de quelques grandes villes de Province comme Salta ou Concordia, l'Argentine ne développe pas vraiment les richesses de paysage qu'elle détient. Certes beaucoup de parcs naturels et de réserves mais aucunes infrastructures ne permettant d'y séjourner. pratiquement pas de restaurants sinon de la restauration rapide. Tout cela obligeant à effectuer des centaines de kilomètres parfois pour trouver un hébergement convenable.
La plupart des parcs sont gratuits et les Rangers sont vraiment agréables, à l'exception du Pré-delta, et les guides sur place sont quasi inexistants sans doute faute de demandes.
L'Argentine est le pays des conures, perruches et des synallaxes ( nous en avons photographié 12 espèces) Il est d'autre part dommage que les parcs n'ouvrent souvent pas avant 8 heures du matin, si l'on conçoit qu'à 10 heures, la lumière est tellement forte que les oiseaux sont déjà cachés à l'ombre, leur quête de nourriture débutant vers 6h 30 du matin, la chasse photographique est rendue difficile voir pas du tout adaptée.
Beaucoup de problèmes ou de difficultés à l'intérieur des parcs, sentiers fermés, gués importants, pont écroulé, manque de pancartes et autres, bref beaucoup d'améliorations sont indispensables à effectuer pour rendre ses parcs accessibles et attrayants.
Nous sommes néanmoins enchantés de ce voyage, avons rencontré des personnes attachantes et plein d'enthousiasme pour valoriser leur pays, également des français installés et amoureux de ce pays qui mérite qu'on s'y arrête..
Enfin je recommande à tous mes amis photographes ornitho de séjourner à la Casa de Wanda, proche de Cordoba, c'est un endroit vraiment sympa comme nous en avons connu au Brésil chez Jiri et Jo.
Christophe et Edwige sont des gens de valeur qui ont aménagé leur immense propriété vraiment pour le tourisme.
Notre prochain voyage en 2017 n'est pas vraiment fixé, Surinam, Chili sud, Equateur, Cuba, Inde du sud, Islande ou Nouvelle guinée, nous hésitons toujours.....
Ci- contre un sentier de ce parc sans doute très aprécié des cocheurs, sorte de tunnel ombragé qui traverse une jungle très dense, à quelques endroits, on découvre la canopée et les chants d'oiseaux sont nombreux et divers.
Nous concernant, nous n'avons malheureusement pas la possibilité de photofgraphier quoique ce soit dans ce genre de sentier, déjà nous n'avons pas le recul necessaire et surtout n'avons pas la lumière suffisante pour faire la moindre image.
Carouge à tête rouge Amblyramphus holosericeus Moqueur à ailes blanches Mimus triurus
Ràle ypecaha Aramides ypecaha Annubi alouette Coryphistera alaudina alaudina Tyran à front gris Myiarchus phaeocephalus interior
Arrivée à Buenos Aires Aéroport d'Ezeira le 21 septembre à 6h 50, via Francfort.
15h45 de vol effectif A320 et A747-81
Rencontre avec notre contact Elise qui nous conduira à :
Location de voiture chez Europcar pour un Chevrolet 4 portes suffisament grand.
puis change à la banque de la Nation argentina pour avoir les pesos nécessaires à tout le voyage
( cours à 17,76)
pour info : récupération des bagages, douanes etc ....sans problème ( sauf en Allemagne ou le détecteur de poudre s'est acharné sur nos valises de téléobjectifs = 30 minutes d'attente)
Aucun hôtel retenu, nous quitterons notre charmante guide pour un départ immédiat vers l'inconnu.
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La détermination des espèces n'est pas simple et sera effectuée avec l'aide des ces
trois guides, le meilleur étant Aves Birds acheté à Buenos Aires
Le 4ème ci -contre ne vaut rien et comporte beaucoup d'erreurs de couleurs et de formes.