( les images des espèces effectuées en bas de carnet vous permettent d'entrer dans les galeries )
........ du 30 avril au 5 juin 2009
Toujours avec la même émotion particulière que nous quittons Favières en direction de Strasbourg, Stuttgart et enfin Villach, point de départ réel de notre prospection ornitho.
Après le passage en Slovénie, les 6e 50 du tunnel et la superbe vignette de 35 euros ! nous atteignons le lac Bled à 18 heures.
La lumière est encore bien présente, nous explorons le lieu, ma foi très touristes ! mais très beau. Un camping tres agréable nous permet de passer la nuit du 1er mai. Avant la nuit, nous verrons mésange noire, gros bec casse noyaux, grive musicienne, sitelle, gobemouche gris, et bergeronnettes diverses.
Le matin du 2, nous cherchons le casse noix moucheté dans les sapinières sans succès, et repartons vers Krany ou les premières corneilles mantelées apparaissent.
A la frontière hongroise, ce sont les premiers nids de cigognes blanches, nous nous installerons en pleine forêt loin de toutes habitations et aurons la visite nocturne de deux chasseurs hongrois, ma foi très sympas ! un daim fraichement tué dans la benne du 4x4 .
L’endroit tranquille est d’une nature superbe, nous y verrons, Loriot, Coucou, fauvette grisette, Faucon hobereau, et crécerelle, et pouillots.
Vers Dorany, c’est notre premier parc naturel….une merveille en terme de préservation nature et aménagements.
Un Torcol chante comme un fou en haut d’un bouleau, un espace bois mort aménagé pour les engoulevents, nid de pic noir, pipits divers, repérons un nid de gobe-mouche à collier à 15m du sol, grimpereau, huppe, pie grièche écorcheur, et mésange noire. Des chèvres à cornes torsadées paissent au gré de ces grands espaces ensoleillés.
A Mohacs nous passerons le Danube en bac, pour l’anecdote, escortés par la police. Déjeunerons près d’un plan d’eau ou admirerons coucou, locustelle turdoïde, moineaux friquet. Toujours le 4 mai vers Szeged, de trés belles roselières à Hercegszanto.
Le Hongrie ne ternit vraiment pas sa réputation, un très beau pays qui protège son environnement avec intelligence. Bravo.
Un camping à l’entrée de Mako nous permet de passer la nuit dans un calme absolue avant de prendre la direction de la frontière roumaine au petit matin du 5.
3e de vignette, et quelques oiseaux sont dejà en quête de chasse aux insectes, fauvette grisette, tarier des prés, bergeronnettes.
A la rentrée du village de Teremia Mare, en direction de Jimbolia, sur l’allée de marronniers qui bordent l’entrée du village, un faucon kobez , puis un second, puis un troisième se disputent avec des corbeaux freux nichant. Nous stoppons et remarquons avec stupéfaction.
Trois nids de kobez avec jeunes en nourrissage, et d’autres proches de l’envol, chacun dans un arbre, dans ces mêmes marronniers, une dizaine de nids de corbeaux freux en nourrissage également, et le comble du tout, une aire de hibou moyen duc, avec mère et 4 juveniles agés d’environ 1 mois, à moins de 2m d’une nichée de kobez.
Quelques villageois curieux nous regardent effectuer nos images et l’un d’eux nous avoue avoir ramassé il y a deux jours un jeune faucon qui nourrit à son domicile. Il nous propose de nous le montrer et nous acceptons.
Après 4 heures d’émotion et quelques images, nous repartons vers Carpinis et faisons quelques images d’avocettes, et limicoles, sarcelle, pic épeiche, et les premières bergeronnettes mélanocéphales, puis d’autres aires de Faucons kobez cohabitants avec des corbeaux freux.
Poursuivons notre route sur le bord du Danube, route de Moldoua Noua,que nous avons dejà emprunté il y a deux ans.
Gros bec casse noyau, loriot, cochevis huppé, locustelle luscinioïde, guiffette, Nyroca, traquet motteux dans de très beaux paysages.
Nous retrouvons à Dubova la paroi rocheuse des martinets a ventre blanc d’il y a deux ans, mais rien cette année, nous attendons désespérement 2 heures que les oiseaux rentrent de leur chasse sans succès.
Vers Calafat, à Batoti, sternes et rolliers, guépiers partout…nous sommes bien en Roumanie et retrouvons nos marques. Rien n’a vraiment changé sinon beaucoup moins d’ordures dans les fossés et rivières, la route de bord de Danube en travaux il y a deux ans, l’est toujours, rien a vraiment changé de ce coté !
Le 7 mai nous dormons dans une forêt réservée aux loriots, rossignols et huppes, ortolans, pie grieche, rolliers, bergeronnettes diverses, crabier chevelu en plan d’eau magnifique….puis arriverons tranquillement vers la frontière bulgare.
6e de taxe d’entrée puis bac de traversée de Danube 30e, et puis une vignette de 7e..nous dormirons a Montana dans un beau paysage.
En montant vers le Mont Musala, notre tank semble avoir un problème, et je renonce à l’ascension, pourtant très motivé de rencontrer le tichodrome échelette sur les pentes de pierre sèche, et me dirige vers la Grèce pour évaluer le problème, ce que la Bulgarie ne saurait m’offrir.
A Svilegrad, nous passons la frontière le 9 mai par une zone de marais, et pas de taxe, pas de vignette..cool !
Beaucoup d’oiseaux en bord de route….. dont nos premières hirondelles rousselines, des bruants mélano tous les 20mètres, cochevis, alouette, bergeronnette mélano, bruant proyer a revendre, pipits rousseline….le coin visiblement très riche en piafs de toutes plumes !
En pleine séance photo avec un mélano, la police grecque arrive, et sommes conduits sous escorte au commissériat de la ville. Rien de grave sinon que nous étions en périmètre militaire et que notre matériel fut prit pour du matos d’espions ! après quelques blagues, nous fumes relachés dans la nature….
A Lyra, nous sympathisons avec les propriétaires d’une station service et leur amis, et de fil en aiguille, nous nous retrouvons avec quelques fétards dans l’arrière village, dans des canions avec torrents , du beau. !.voir du tres beau ! Loriot, pie grieche a tête rousse, et masquée, tarier des prés, guépiers, pic, bruants divers, cygogne noire et buse. Les tortues se baladent sur les chemis caillouteux, croisant de temps à autre moutons et berger.
Ce paysage magnifique, comme ces gens rencontrés nous manque encore aujourd’hui. Direction la frontière turque le 12 à l’aube, Le temps de faire faire un visa pour Marie et passer 3 ou 4 contrôles forts sympas d’ailleurs et nous foulons le sol turque.
A 1 kilomètre de la frontière, sur le bord de la route, concert de kiri kiri comme dit Marie.
Un turc riche propriétaire nous invite a faire des photos dans ces rizières, nous y verrons nos premières glaréoles à collier. Spatules, guiffettes, cormoran, aigrette rien ne manque sinon l’hombre car pas un arbrisseau aux alentours. La température devient terrible, 45° affiché à la voiture a 11h du matin. Le propriétaire revient nous voir et nous invite au thé à son campement, petite cabane eb bois bien aménagé à coté d’un pylone électrique ou une chouette chevêche était paisiblement posée sans doute de la nuit. L’un des ouvriers nous expliquent qu’elle a eu des jeunes, envolés depuis en utilisant un trou du compteur situé au ras du sol au pied du pylone.
Le sol venu après la séance traditionnelle de déchargement des cartes numériques, nous passerons la nuit en forêt avec le chant des engoulevents, pour un réveil à l’aube en direction de Kilitbahir / Canakkalle pour le bac de passage du détroit des Dardanelles.
Au bord de la N550 vers Gelibolu, une nouvelle chouette cheveche est posée sur un panneau publicitaire et nous la saluons sans l’effrayer.
Nombreux oiseaux sur la route, presque autant que les marchands de fruits, poteries miel et autres, suivons le bleu de la mer, les stations à touristes de cet endroit ma foi très joli ne nous pas regrettés notre façon de voyager
La nuit du 13 mai parmi les oliviers et les hypolaïs , pie grieche a tete rousse, nous entendons à la nuit tombée le chant des engoulevents. A 6h30 le soleil inonde cette belle région, la pie grièche a repris son poste et nous reprenons la route vers Izmir que nous traversons en admirant l’infrastructure routière.
Direction Soke, un petit arrèt nous permet quelques images d’hypolaïs pale, parmi les tamaris, de gros lézards se font dorer sur les rochers proches.
L’arrivée au lac de Bafa Golu nous émerveille, le lac est immense et une grande partie est une sorte de désert d’où émergent quelques marres d’eau bordées de vegétation basse.
Nous décidons de nous installer en plein milieu de l’espace, et avançons lentement loin de toutes activités humaines.
Grosse activité autour de nous, les alouettes sont nombreuses, aigrettes, vanneau eperonné, bergeronnettes mélano, hypolaïs, guepiers, tadorne casarca et pélicans au bord du lac, des centaines de sternes. Notre position ne gène pas les oiseaux et nous permet de voir une grande partie des rives en grèves sablonneuses du lac. Un berger y fait paitre ses moutons et quelques vaches errents dans l’immensité des lieux. Nous y découvrirons les gravelots a collier interrompu nicheurs, petits gravelots et pipit rousseline, et paradoxalement pas de moustiques.
Au matin, 36° à 9h. images possibles de 5h30 à 18 h, nuit fraiche 17°, un peu de vent complaisant apaise la chaleur du jour.
Un faucon crécerelle emporte trop vite une jeune alouette, nous y resterons jusqu’au 16 et à 5h30 nous continuons notre descente. A Koy, nous voyons le bruant cendrillard, plus loin le traquet oreillard, 39,5° à 8h30 du matin…. Dur dur ! fauvette orphéane.
Croisons 3 defenders suisses en convoi remontant du sud, la grande famille se reconnait amicalement, cela fait chaud au cœur !
Mettrons fin a notre descente le 17, pour remonter vers en direct vers la mer de Marara ,et Balikesir ( Istamboul) tres long périple ou les cochevis, alouettes, bruants melano, bergeronnettes des balkansq sont omniprésents sur le bord des routes.
Le gasoil à 1,25 e en Turquie, je consomme la réserve de 6ol du toit, passons une partie de journée dans un superbe endroit entre Kapakli et la mer. Observerons un bruant ortolan, une buse féroce juvénile, cigognes noires, huppes, traquet oreillard et nombreux bruants mélano.
Le thermomètre affiche 47,6° il est 10h.
A Gelembe, linottes melodieuses, bruants zizi, visiterons le parc de Bandirma, cormoran nicheurs et pélicans frisés, loriots, butors, faucons divers, et traquets.
Nous passerons la nuit en bord de cette mer de Marmara, adossé à une masure investie par une chevêche qui nous observe passivement du faitage. Ce bout de plage est la territoire d’un traquet motteux qui curieux vient sans cesse nous observer, petits gravelots au bord de l’eau profitent du vent frais du soir.
A 7h50 nous montons sur le bateau, 29°6 cela commence fort ! A peine débarqué beaucoup de rolliers sur la route de Biga, puis Geli Bolu, et Kesan ou nous photographions un circaete jean le blanc, une tourterelle orientale, et un beau busard saint martin.
A 50km de la frontiére bulgare, notre choix de nuit se porte sur un camping , pratiquement tous fermés ou vides a cette époque, sommes seuls dans un espace tres boisé, huppes, loriots, pics nous entourent…un bel endroit.
Passerons la frontière bulgare le 19 a Malko Tarnovo vers 9h, et re- vignette !! ( le pare brise de la voiture en est couverte et Marie ne voit plus grand-chose de la route !!
A Tsarevo, nous voyons furtivement le pic cendré et le pic noir.
A Burgas, lac à gauche et à droite, les pilones électriques sont couverts de nids de cormorans, les jeunes réclament sans cesse leur pitance et les centaines d’oiseaux s’activent à la pêche ! goélands, mouettes, guiffettes et sternes sont aussi de la fête !
Vers Varna, avant le Cap Emine s’offrons dîner et hôtel pour une douche interminable !
A l’aube arrivée à Car Emine, le chemin de montée n’a pas changé, le 4x4 est bien une nécessité, pour preuve nous y croiserons 4 defender bulgare qui se jouent du hors piste ce que je n’apprécie pas du tout ! quoiqu’il en soit les pies grièche a tete rousse sont là, guepiers, pipits rousseline, fauvette orphéane, loriot, gros bec, pic épeichette, nous y passerons la journée et la nuit.
A albano vers Kavarna, nous rentrerons dans la station balnéaire de Batata. Pure merveille de symbiose faune et touriste, le complexe est intégré dans une sorte de mangrove qui ne dérange pas vraiment l’avifaune, des allées de bois, et surtout un mirador à hauteur de cannopée nous permet de repérer un nid de gobe mouche a demi collier, oiseau qui descend rarement au sol et dont le trou du couple nicheur était à 20 mètres en face du mirador, également étourneau et pinson des arbres en nourrissage tout prêt.
Le lendemain nous reprenons notre visite au mirador, gobemouche gris cette fois, grimpereau, verdier, nous en partirons émerveillés.
Nous arrivons au Cap Kaliakra, après avoir payer l’entrée de rigueur, nous sommes vite éblouis des oiseaux, allons directement au bout du cap vers le restaurant tenus par deux poupées bulgares, les traquets sont bien là comme disait un confrère. Peu farouche et même très curieux. Les couples formés sont a des phases différentes, parade, nourrissage ou couvaison, les nids sont très faciles à trouver et nous les observons a bonne distance. Beaucoup de martinet a ventre blanc, toujours aussi difficile a photographier parcourent le bord de la mer en haut de la falaise. Au large nous apercevrons des dauphins noirs et un multitude de cormorans et Laridés de toutes plumes.
Après un déjeuner dans ce fameux restaurant ou d’ailleurs nous aurons l’occasion de voir arriver une multitude de limousines a gyrophare bleu pour le ministre de l’intérieur bulgare qui déjeunera proche de nous.
Fauvette grisette ou babillarde, bruant mélano, pipit, gobe mouche, alouette calandre et calandrelle sont présents.
Le lendemain, nous explorons les alentours, trouvons la petite plage adorable et bien cachée des pêcheurs locaux. Nous y photographions une fauvette épervière, une pie grièche grise, les turdoïdes sont dans les roseaux, une huppe fait sa sérénade sur un rocher, proyer, loriot pipit.. il y a du monde !
Marie repère 2 huppes qui se chamaillent sur la route, il faut faire très vite, nous installons en 10 secondes nos batteries et pallions au temps avec le 400mm. Difficile exercice, mais quel spectacle !
Dans les vallées proches, verront un couple de faucons blancs non identifiés, avant de nous diriger vers Durankulac. Le bord de mer est riche, entre les espaces envahis par les hôtels, bécasseau cocorli, et minutes, hirondelles rousselines, sternes, crabiers, rousserolle effarvate, avocettes , échasse blance, cygnes, loriot et rousserolle isabelle.
Nous passerons la nuit au bord du lac Shabla, superbe endroit calme .nous y rencontrerons un groupe de cocheurs anglais et allemand conduis par un guide bulgare.
Durankulak n’a pas changé, les coucou sont partout ou sont les rousserolles, une roselière d’où émerge le chant de grillon d’une lucinioïde discrète nous occupe une bonne heure.
Direction la frontière roumaine, nous avons hâte de revoir la falaise d’Enisala, sur la route, nous ferons de belles images de bruant des roseaux compréhensifs, héron pourpré, linottes, une bataille de loriot a quelques kilomètres de la frontière.
Après une nouvelle vignette à 13 ron ( 3e) qui décore notre pare brise, à Venus, nous sympathiserons avec un photographe amateur roumain émerveillés par notre matériel, nous passerons une heure avec lui à discuter de ses préoccupations, de ses difficultés à être un défenseur de l’environnement de cette belle région.
Et plus Vadu, trés trés riche en avifaune, bergeronnette, coucou, faucon, busard, limicoles divers, bruant, vanneaux, avocette, huppes, et toutes la série des oiseaux d’eau de cet espace quelque peu laissé à la nature.
Nous traverserons l’espace par des chemins de terre et de sable pour rejoindre un petit restaurant perdu en bord de mer. Nous dormirons avec le bruit du ressac des vagues, le chant des huppes et des butors, et en se cachant des moustiques qui pour la première fois sont bien présents.
5h15 pour le lever du soleil, au retour, surprise au bord de chemin dans un arbuste d’a peine deux mètres, 3 moyens ducs agés d’un peu plus d’un mois nous regardent sans intérêt particulier, à bonne distance faisons quelques clichés et décidons de ne pas s’approcher pour ne pas perturber leur demi-sommeil.
Petits gravelots, bergeronnette roumaine, coucou, kobez, et quelques nirocas, puis 3 huppes qui se battent encore.
Empreinterons un nouveau chemin a carriole le long de la mer, des kilomètres dans un espace desert et sauvage, les guepiers ont les trous au ras du sol, une buse féroce juvénile nous regarde et s’émeut de rien, elle finira par prendre son envol vers la foret proche.
Dimanche 24 mai, il fait toujours tres chaud dès l’aube. nous nous promenons vers le château d’Histria, encore beaucoup d’espèces, dont une impressionnante colonie de pélicans stationnés sur une grande marre pour sans doute y passer la nuit.
Passons a Baia, puis Ceamurlia de sos, Jurilovca à l’aube ou 2 chouettes cheveches perchées sur le toit d’une maison de village semblent jouer.
A Lunca, la seconde ruelle a droite nous conduit a une sorte de canal qui rejoint la mer, quelques pecheurs ne nous empêchent pas de voir le blongios nain, tres discret et farouche, nous patientrons beaucoup avant de le voir enfin ressortir pêcher, mais quel oiseau bizarre, autant que sa façon de traquet le poisson.
A l’entrée d’Enisala, un aigle tres haut surveille son territoire, pie grièche a poitrine rose, coucou gris, traquet motteux, cigognes blanches et moineaux espagnols partout, fuliule millouin, busard des roseaux, guifettes noires et caugek, panure a moustaches dans les roseaux avec héron pourpré, grèbe huppe et quelques petits serpents à queue rouge qui font fuir Marie.
Enfin devant la falaise d’Enisala. C’est toujours un moment de bonheur, les guépiers sont là mais moins nombreux, rolliers et pas moins de 3 trous de faucons dans la falaise, les martinets noirs toujours aussi malins a l’entrée et la sortie du trou nous donnent beaucoup de mal, traquet motteux, huppe nichante, échasse blanche et bergeronnette roumaine.
Montons au château pour essayer d’apercevoir le tichodrome sans succès ! étourneaux et moineaux friquets occupent la moitié des centaines de trous de la falaise. Un faucon ramène une proie a ses jeunes et nous regarde très fier de sa prise avant de rentrer dans le trou.. Après avoir attiré la curiosité de quelques locaux et partager une bière ou deux, dormirons au pied de la falaise avec bonheur.
Le 26 toujours proche de cette falaise divine, une huppe fait la causette avec un sansonnet, reverront blongios, et panures dans les roseaux.
Vers Murighiol, un busard saint martin, de jeunes avocettes font leur éducation avec leur parents au bord de l’eau. Sur la route un jeune corneille mantelée tombée du nid est en grand danger, nous nous arrêtons et les perchons pour la proteger des chiens errants assez nombreux encore en Roumanie.
Passerons le Danube à Horsova pour 2e, pour rejoindre Buccarest.
Dans la nuit du 27, de jeunes ‘ Roms’ alors que nous dormons, brisent le carreau conducteur et avant d’etre surpris arrachent notre GPS en y laissant le bout de prise dans l’allume-cigare, nous passerons la nuit ou presque au commissariat avec la criminelle, empruntes et tout le cirque destiné aux voyageurs européens.
Ia police elle-même avoue son manque de moyen a enrayer cette délinquance toujours bien présente et active. Le commissaire nous avoue même qu’il n’ont pas même de carburant à mettre dans leur véhicule de patrouille.
Enfin ! Chacun de nos passages en Roumanie est source de problème de ‘Roms’ c’est il faut l’avouer un peu pénible. Dans notre cas, remplacer une vitre de Défendeur ici est du miracle et serons contraint de faire fabriquer localement une vitre en plexi-glass (scotchée journellement pour la nuit) pour continuer notre route vers la Hongrie.
Le 30 mai, nous foulerons le sol de la Hongrie par Puspokladarty au nord, Passage a Debrecen, puis on prend la fameuse route des rapaces’ Hortobagy, nous y serons le lendemain mais il pleut c’est la tuile ! le jour ne percera pas de la journée, du gris ! Nous patenterons, et le nouveau matin n’est pas mieux, mais la pluie cesse de temps à autre… On sort les protections et on se lance vers les rails du petit train pour l’enfilade des plans d’eau …
La lumière n’est pas bonne pour la photo, panure à moustache, et rousserolles sont timides, un phragmite se lance dans ses vocalises, les nyrocas semblent à leur aise, les nombreux coucous rodent, hérons pourprés, bihoreaux sont posés sur les branches des arbres bordant les plans d’eau.
Un rayon de soleil et tout recommence, le gorge bleu rechante et tout le petit monde des roselières s’active. sous les allées et venues d’un couple nicheur de busard des roseaux.
La journée sera mitigée mais nous atteindrons le bout du chemin, les épaules démolies par le poids du matériel, mais heureux du spectacle offert par la nature.
Bavardages avec un photographe pro. allemand, puis deux promeneurs français, et pour finir deux cocheurs anglais.
Au retour le loriot, pire qu’une savonnette ne nous aucune chance d’images, ce piaf est un gros malin qui a un œil de lynx et malgré le fait qu’il signale sans cesse sa présence est tres difficile a photographier sans le surprendre.
Nous partirons le 2 vers Budapest par Gyor puis vers Sopron par une petite route ou nous savons effectuer nos dernières images, vanneau, mouete rieuse, oies, avant d’atteindre la réserve Nemzeti Park de Sarros vers la frontiere autrichienne.
Au parc, les gardiens tous en defender kaki nous accueillent et nous indiquent les endroits intéressants. Nous les croiserons tres souvent au hasard de ce parc immense.
Bruant des roseaux, bergeronnette printanière, tarier des pres, linotte, phragmite des joncs avocettes, busard, buse commune, verdier seront l’objet de nos dernières images.
Entrèe en Autriche le 3 juin. En Allemagne le soir même, le 4 atteignons Strasbourg puis Nancy. Après une nuit près d’un étang a Luneville, le portail de Favières s’ouvrira à vers 11 heures du matin.
Petit bilan pour 10.110 km et 11.000 images réalisées
- pneu neuf 3.000km éclaté sans raison sur nationale ( achat ‘chez allo’ pneus sur le Net !!)
- Dégradation du 4x4 et vol du GPS par des gitans « Rom » dans un quartier chic de Bucarest
( les images vous permettent d'entrer dans les galeries d'un simple clic )
Principales espèces réalisées.
.....................